Se reconnecter à son essence
Je l’avais oublié et tout m’est revenu dans mon approche de développement personnelle. Il s’agissait de me reconnecter à mon essence, à ce qui me fait vibrer. C’était au fond de moi, je ne l’avais pas vu, je l’avais oublié…
J’ai vite compris que le cheval est un être d’une grande spiritualité, d’une grande sérénité et d’une grande authenticité. Avec le cheval, tout est vrai, limpide et « grand » dans le sens de sublime : le cheval sublime véritablement chaque ressenti pour en faire un état d’être assumé, responsable et connecté à sa nature profonde.
Car le cheval ne crée rien, il rend puissant ce qui est déjà là au fond de chacun d’entre nous. Il le rend puissant grâce à sa présence, sa puissance d’être dans le ressenti profond. Ce qui, par une alchimie parfois incompréhensible, ouvre des portes spirituelles chez la personne qui le côtoie sans nécessairement devoir en prendre conscience avec son mental.
Cette volonté de faire de la rencontre avec le cheval un catalyseur de bien-être, de bienveillance avec soi et de connexion spirituelle se concrétise dans l’approche hippothérapeutique et Ho’Oponopono :
« Je t’aime »
Le cheval est l’amour incarné : comme tout animal, il vit dans l’instant présent, sans pensées, sans jugements, sans interprétations. Une forme d’acceptation totale de qui nous sommes. Sans doute ce dont nous avons tous tant manqué dans notre enfance. Le cheval incarne cet amour inconditionnel, sans aucune forme de jugement. Ce qui transparaît dans son regard doux et profond. Il semble tellement clairvoyant, conscient de tout ce qu’on vit.
Et pourtant, il est là, il est présence, quoi ou qui qu’on soit, quoi qu’on vive ou qu’on ressente. Il est amour et nous rappelle que l’amour sans jugement est l’amour dont nous sommes le plus remplis, vibrant au cœur de qui nous sommes. Mais nous l’avons oublié. Sa présence est une manière de nous reconnecter à cette réalité.
« Désolé »
Dans cet amour inconditionnel, il est plus confortable d’assumer ce qu’on est, d’assumer qu’on est conditionné par nos pulsions, nos envies, nos peurs… La vie qui est la nôtre est sans aucun doute le fruit de notre vibration, de notre filtre personnel qui nous fait entrevoir uniquement ce qu’on est capable de voir. Au contact de cette présence aimante, je n’ai pas peur d’être jugé, je peux m’abandonner à reprendre ma responsabilité sans plus être victime, sans plus subir le monde, mais en reprenant les rênes !!!
Comme on peut tenir les rênes d’un cheval, je peux entrevoir que ma vie m’appartient : je peux prendre la décision d’être celui qui avance avec le flux de ma vie, en toute confiance. Car tout est juste … Je suis donc désolé d’avoir « oublié » que je porte cette responsabilité, que j’ai créé l’état d’esprit dans lequel j’ai créé ma réalité…
Et le cheval, dans son infinie bonté, au travers de l’accueil inconditionnel dont il faut preuve, m’invite à me rappeler que je ne suis pas victime, mais responsable. Sa présence aimante, sans jugement, donne de la place à ma responsabilisation !
« Pardon »
Si je vis de la souffrance, autour de moi et en moi, et que je porte cette responsabilité, je peux aussi devenir capable de me pardonner. La recette est simple : accueillir « ce qui est »… mon cheval ne fait pas de projections, il n’interprète pas, il ne reproche rien à personne, il n’attend rien de personne, il EST dans l’instant présent.
Il vit profondément, intensément chaque instant. Et accueille pleinement chacun de ces instants. Une telle présente me ramène à me rappeler que je peux me pardonner d’avoir été à l’origine de la souffrance que je vis.
Car l’extérieur n’est qu’un déclencheur, je suis celui ou celle de qui tout part dans l’expérience que je fais de ma vie… la personne à pardonner est donc d’abord moi, en accueillant sans jugement qui je suis… la présence de mon ami, mon frère, mon partenaire spirituel est tellement dans l’acceptation de qui je suis, je me sens tellement accueilli pour qui je suis que je peux me pardonner de tout ce que j’ai vécu, ressenti et fait de « désagréable ».
« Merci »
Pour une seconde d’une telle intensité de présence et d’acceptation infinie, je peux retrouver ma paix intérieure, avec les autres, mais surtout avec moi-même. Chaque seconde passée en présence de mon ami est un pas plus loin pour me reconnecter à celui ou celle que je sais être au fond de moi. La seule attitude que je peux offrir au monde et à moi-même, de cet instant d’harmonie est la gratitude.
La gratitude d’avoir vécu ce que j’ai vécu jusqu’à présent comme un chemin, un parcours qui s’est peut-être traduit par un parcours d‘obstacles, mais qui m’a aidé à grandir. Tout ça prend toute sa grandeur quand je peux être celui ou celle que je ressens au fond de moi, quand je lâche tout mon mental, mon ego en présence de cet être sublime qui m’invite à chaque instant à accueillir qui je suis, comme il le fait lui-même avec tant de grâce.
Tout Ho’Oponopono est véritablement vécu intensément dans la présence avec le cheval, à tel point que le lien entre l’approche hippothérapeutique, bienveillante et spirituelle m’est apparu tellement en phase, tellement alignée avec Ho’ponopono que j’ai eu l’inspiration d’en faire une harmonie heureuse et joyeuse : celle de la rencontre du cheval et de qui vous êtes vraiment !
Qu’est-ce que l’Ho’Oponopono ?
Ho’oponopono est issu d’une très ancienne tradition Hawaïenne qui s’est transmise oralement de génération en génération. Cet « art » de vivre, cette philosophie se pratiquait pour aider à rétablir la paix en soi mais également pour rétablir la paix au sein d’une communauté, d’une famille quand survenaient des problèmes relationnels ou des enjeux importants. Il permettait d’apporter l’apaisement et la réconciliation et en rétablissant l’équilibre par la médiation et le pardon mutuel.
« Nous sommes la somme totale de nos expériences, ce qui revient à dire que nous sommes chargés de nos passés. Lorsque nous expérimentons du stress ou de la peur dans nos vies, si nous nous appliquions à voir avec attention, nous pourrions nous rendre compte que la cause est en fait une mémoire. Ce sont les émotions qui sont liées à ces mémoires qui nous affectent maintenant. Le subconscient associe une action ou une personne dans le présent avec quelque chose qui s’est produit dans le passé. Lorsque cela se produit, les émotions sont activées et le stress survient ».
Vous pouvez pratiquer Ho’oponopono en répétant comme un mantra les quatre phrases, « désolé, pardon, merci, je t’aime » dès que survient un événement douloureux et vous constaterez toujours des résultats et une certaine amélioration.
Mais si cela paraît si simple, notre propre expérience nous a montré que ce n’est pas si facile.
Parce que l’idéal cependant est de vivre dans cette énergie du matin au soir, ce qui veut dire « nettoyer » sans cesse, toutes les mémoires, sans même chercher à comprendre leur origine ou leur nature. Cela signifie prendre la responsabilité et accepter tout ce qui vous arrive dans la vie, bannir tout jugement à l’égard d’autrui, des événements ou de soi-même, instaurer en vous une confiance en soi aveugle pour lâcher prise totalement, vivre dans la gratitude, le pardon et l’amour principalement envers vous-même. Cela signifie aussi abandonner le monde de la séparation, des peurs et de l’ego pour le monde de l’unité, de l’amour et du coeur.
Pratiquer Ho’oponopono n’est pas de rechercher l’abondance, le succès, la réussite ou le bonheur. Ho’oponopono est au contraire ne rien vouloir, rien désirer, lâcher prise complètement pour confier la conduite de sa vie à son âme. Vivre ainsi dans cette énergie éclairera votre chemin de vie de telle manière que tout sera changé, en vous et autour de vous. Votre vie fourmillera au quotidien de mille petits miracles qui la transformeront.
Dans notre pratique nous avons fait le choix d’associer ho’oponopono et hippothérapie, c’est l’hippo’nopono.